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Marseille's life

6 octobre 2008

1st

md11Encore une journée de merde dans ce pays douteux, journée à m’enfoncer encore un peu plus dans cette déchéance qu’est mon quotidien. Après tout, je suis heureux de ce quotidien plein de carpe-diem, de drogues, et de plaisir sans lendemain probable.

Bienvenue à toi Marseille dans cette vie qui est la mienne et que je vais tenter petit à petit dde te décrire d’une manière si peu orientée… Bienvenue à toi qui ne connais pas cette putain de ville mais qui crève un peu plus chaque jours de la découvrir et de la connaitre un peu plus.

Il parait que chaque histoire à un début… un coin de l’histoire qui prend généralement la moitié du bouquin et dont tout le monde se fou complètement, avant de se terminer par une fin simpliste et si dénuée de sens qu’on se demande pourquoi nous avons ouvert ce livre… Je ne suis pas critique littéraire, et je doute qu’un jour un de ces mecs lise jamais un de mes articles en manque d’inspiration. C’est pourquoi mon histoire n’aura pas de début puisque vous vous en foutez…Et je pense que la fin sera un jour comme les autres ou je serai mort de la déchéance dans laquelle je m’englue.

Et cette journée recommence comme ont commencées toutes les précédentes…encore un lundi pourri ou le soleil ne se montre qu’à notre entrée dans les salles, toujours cette même journée ou l’ont se fait un insulter, explicitement ou non, de manière voulue ou non, et ou tout le monde semble être le plus incompétent du monde dans son domaine.

J’ai souvent eu cette impression, les individus lambda ne prennent que rarement la peine de corriger leurs défauts à la con.

Après la sonnerie de ce putain de réveil, je me suis donc retrouvé dans le métro, lieu de toutes les rencontres, et de découvertes perpétuelles pour vos 5 sens… le terme de découverte pouvant souvent prendre le sens d’agression olfactive… je me suis toujours demandé comment font les gens pour sentir autant dès le matin, ainsi que de leur manière si gracieuse de s’étirer qui permet à toute la rame de savoir qu’il a oublié de mettre du déo, et qui nous plonge tous dans un état semi nauséeux en attendant le prochain arrêt qui sera une libération lorsqu’un sardine de plus viendra se glisser dans la conserve, apportant avec elle un peu d’air frais tellement attendu. En parlant de sardine, avez-vous remarquez que vous n’êtes jamais heureux dans le métro aux heures de pointe ? On fini toujours, malgré les efforts répétés à se retrouver coincé entre le grand et gros barbu et notre ami du début dont les effluves finissent de vous confirmer sera pourrie. Je crois que je n’ai eu que deux fois la chance de me retrouver entre deux filles… j’aurai du en profiter ce jours la, j’ai toujours dit que je suis bien trop gentil.

Mais si seulement il n’y avait que l’odorat… je ne vous parle pas du touché…avec tous ces vieux pervers qui sont à la limite de la jouissance chaque matin quand le freinage lui envoie malencontreusement le bas ventre dans l’arrière train de la pauvre dame de devant qui ne semble pas comprendre ce qui lui arrive…

Et ainsi vont tous les sens, grâce aux hommes encore saoul qui chantent tout ce qui leur passent par la tête, ceux tout de fluo vêtus, qui vous explosent les pupilles au premier regard endormi, et enfin le gout laissé dans la bouche par ce jus de chaussette qu’on appel parfois café…

 

Bref c’est un début de journée classique dans une vie classique.

Puis viens la libération, avec cet enculé de chauffeur qui dort encore dans sa cabine et essai de dire « Terminus » de sa voix de camé invétéré, c’est le moment ou tous les yeux vitreux s’ouvrent, ou tout le monde se lève dans le chaos le plus total pour sortir de ce magnifique métro, c’est cette première bouchée d’air qui me dit Bienvenue à Marseille

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